Activités rurales d'autrefois |
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Les
semailles La fenaison La moisson |
La
fabrication du pain La lessive On tue le cochon |
Le
meunier Le maréchal-ferrant Le colporteur |
Le
facteur rural Le garde champêtre Le cantonnier municipal |
Le geste du semeur |
Les
semailles
Le labour permet ensuite d’ensemencer la terre, dès la période automnale pour le blé d’hiver, si les conditions météorologiques le permettent. Dans les zones à hiver trop rude, on sème le blé de printemps. Céréale de base pour l’alimentation au Moyen-Age, dans la civilisation occidentale, le froment ou blé tendre est cultivé pour faire la farine panifiable utilisée pour le pain. Le
seigle
est une céréale secondaire mais rustique, adaptée
aux terres pauvres et froides du Massif Central. On le sème tôt
pour avoir une résistance au froid suffisante. Il présente
un intérêt important dans les systèmes d'élevage
avec peu de surface, en effet sa grande hauteur lui permet de produire
un important volume de paille. Jadis, on semait à la volée, technique qui utilise la faculté qu’ont de nombreuses semences, surtout celles de petite taille, de germer en surface. |
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Plants de blé |
Qui
ne se souvient du poème de Victor Hugo, dont voici trois strophes.
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Dans
les terres de nuit baignées, Je contemple, ému, les haillons D'un vieillard qui jette à poignées La moisson future aux sillons. |
Il
marche dans la plaine immense Va, vient, lance la graine au loin, Rouvre sa main, et recommence Et je médite, obscur témoin, |
Pendant
que, déployant ses voiles, L’ombre où se mêle une rumeur, Semble élargir jusqu’aux étoiles Le geste auguste du semeur. |
La
fenaison
La récolte du foin se pratiquait début juillet selon plusieurs étapes : fauchage, retournement de l’herbe, mise en andains, chargement sur un char et transport jusqu'à la grange.. |
Fauchage à la faux |
Le fauchage se pratiquait à la faux en terrain accidenté ou dans les recoins de la prairie, sinon à la faucheuse tractée par un attelage.Le reste des travaux s'effectuait à la fourche et au râteau. |
Retournement du foin |
Mise en andains |
Un temps pluvieux conduit à retourner plusieurs fois le foin afin qu’il puisse sécher…travail supplémentaire ! Et gare à l’orage qui menace et qui exige une récolte rapide ! |
Chargement sur le char |
Une
fois transporté à la ferme, il faut le rentrer dans la grange, la fenière. Enfant, j’étais sollicité pour tasser le foin, dans la poussière, le manque d’air et les toiles d’araignée…mauvais souvenir, celui-là ! |
La
moisson |
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...ou à la faucheuse tractée. |
On réalisait de petits tas de céréales appelés javelles, liées en gerbes... |
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...qu’il fallait charger et ramener à la ferme... |
...pour constituer des gerbiers, démantelés... |
... ...pour être introduits dans la batteuse. |
Le battage
consiste à séparer le grain
de l’épi. C'était certes une journée
de fête, mais aussi des heures de travail harassantes effectuées
par une quinzaine d'hommes.
Il fallait assurer le bon fonctionnement de la locomobile qui actionnait la batteuse, apporter les gerbes du gerbier vers la batteuse, les délier et préparer des poignées pour les engrener dans la machine, lier la paille qui en sort et la ranger, porter les sacs de grain de 80-90kg à l'épaule pour les monter au grenier, récupérer la balle (enveloppe du grain) utilisée comme litière des animaux à l’écurie avec la paille... La famille du fermier et les paysans voisins se rassemblent le soir pour un repas de fête. Chaque cultivateur devra rendre les journées de labeur. |