Activités rurales d'autrefois |
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Les
semailles La fenaison La moisson |
La
fabrication du pain La lessive à l'ancienne On tue le cochon |
Le
meunier Le maréchal-ferrant Le colporteur |
Le
facteur rural Le garde champêtre Le cantonnier municipal |
Four à pain à Aumont-Aubrac * |
Fabrication du pain Certains villages, en Haute-Loire, Cantal ou Lozère notamment, possèdent encore un four à pain, dont l’origine semble remonter au four banal, la banalité étant une servitude de l’époque féodale : le seigneur possédait un four et ses sujets étaient contraints de l’utiliser pour faire du pain…moyennant redevance, mais aussi par souci de sécurité en cas d’incendie. Défense était faite de se servir de toute autre chose de même nature. |
Intérieur d'un four à pain |
Il
tenait une place primordiale
dans la vie de nos aïeux, permettant en priorité la cuisson
du pain noir - l’occasion de manger du pain frais - mais il pouvait aussi servir de lieu de réunion après une fournée, de cache pour les enfants… |
Enfournement de la pâte |
...ou
les amoureux, d’abattoir pour le cochon, quand la burle de décembre
soufflait fort, d’asile hivernal pour les romanichels… En tous cas, c’était l’occasion de manger du pain frais ! |
Des pains appétissants |
L’habitude
prise par les campagnards |
Heureusement, certaines communes ont entrepris sa restauration à titre de mémoire collective. Ci-contre, la
restauration d'un four |
Une
telle lessive
s'étalait sur 4 jours et demandait énormément d'efforts aux lavandières. 1er jour : essangeage Le linge était trempé dans l’eau courante et claire pour éliminer les premières taches. 2° jour : coulage à froid Dans de grandes cuves, on plaçait le linge mouillé, d'abord le fin puis le gros. On le foulai, on le tassait,de manière à faire écouler l’eau à travers lui. |
La
lessive à l'ancienne Un lavoir |
3° jour : coulage à chaud Les lavandières chauffaient de grandes quantités d’eau qu’elles versaient sur une toile couverte de cendres de bois, au sommet de la cuve. A travers ce tamis, le liquide emportait les produits actifs des cendres qui nettoyaient le linge, en passant du sommet à la base de la cuve, à travers le linge. Le linge avait pris une couleur grise plutôt jaunâtre pas encore satisfaisante. |
4°
jour : retirage puis rinçage |
Coulage à chaud |
Le rinçage permettait d’éliminer les restes de cendres.
Les langues se déliaient tandis que les bras plongeaient dans
une eau clémente l’été, mais bien évidemment
glacée l’hiver.
Les lavandières harassées devaient encore transporter le linge pour le faire sécher. |
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Lissivia
est un mot latin composé de lix-licis
(les cendres) et de via (à
travers). A l'origine, la lessive était en effet fabriquée avec de l'eau que l'on filtrait à travers des cendres de bois... |
... et qui
se chargeait en potassium, caustique naturellement contenue dans le bois. Le savon a été utilisé plus tard. |
Un
Auvergnat n’avait qu’une chemise, Elle était faite en toile bise. Il la retournait tous les ans. Bigre ! qu’il fait bon dans du linge blanc ! |
Un jour de froid sec, entre décembre et février, c’est la tuaille du cochon. Immobilisé sur le côté, l’animal est saigné et l’on récupère aussitôt son sang pour la préparation du boudin. On procède ensuite à l’enlèvement des poils (pelage avec le racloir et l’eau bouillante de la chaudière proche) et des ongles, ainsi qu'au nettoyage du corps. Il faut ouvrir le ventre et le vider puis récupérer... |
On
tue le cochon |
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Le cochon vient d'être saigné |
... assiette composée traditionnellement d'un échantillon de morceaux de cochon. A tour de rôle, les fermes se rendront la fricassée. De nombreux repas sont ainsi assurés ! |
Le saucisson |
Le jambon, déjà inventé ...par les Gaulois |
«
Le
jour de tuer le cochon était une si grande fête, que le
Margaridou, la bible de la cuisine auvergnate, rapporte qu'à la question : « Quelle est la plus grande fête de l'année ? » que posait autrefois M. le curé au catéchisme, il était répondu : « Le jour où on tue le cochon, monsieur ! ». |