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Activités rurales d'autrefois

Les semailles
La fenaison
La moisson
La fabrication du pain
La lessive
On tue le cochon
Le meunier
Le maréchal-ferrant
Le colporteur
Le facteur rural
Le garde champêtre
Le cantonnier municipal
La distribution et la collecte du courrier dans toutes les communes rurales ont été instaurées en 1829. A cette époque, les tournées étaient difficiles et longues (parfois jusqu’à 40 km…) Le facteur rural portait le médaillon
(ci-contre) de l’administration, avant d’endosser un costume obligatoire.
Le facteur rural

A la Révolution, les tarifs postaux sont calculés selon la distance (en lieues) et
le poids (en onces)…et réglés par le destinataire. A partir de 1849,
le timbre-poste est instauré
pour faire payer la taxe par l’expéditeur
et seulement en fonction du poids
. Si la vie de facteur rural est parfois rude pendant la saison hivernale, il en est largement dédommagé à la belle saison.

Tenue de 1898
Le 1er timbre français fait figurer Cérès, déesse latine des moissons, pour représenter la république.
Le facteur rural est le lien avec le monde extérieur à
la ferme
, le messager du bonheur comme du malheur,
le détenteur de bien des confidences, grâce à son contact journalier avec des personnes appartenant aux diverses couches sociales, rendant de grands services aux illettrés, apportant la missive attendue aux amoureux…Il est toujours accueilli à bras ouverts, n’ayant pour ennemi que les chiens.

Facteur à cheval fin XIX°
Enfant, je portais les télégrammes bleus pendant les vacances, afin de soulager ma grand-tante âgée qui avait choisi
ce complément de revenus mais que la tâche devait rebuter en plein hiver.


Dans le village d’origine de mon père, exerçait
un garde champêtre, métier institué en 1791, mais dont on trouve trace aux temps les plus reculés de l'Histoire
de France.


Annonce des informations


Le garde champêtre


Il était chargé de surveiller
les récoltes, les propriétés rurales de toutes espèces et de constater les délits qui pouvaient s'y commettre.
Chasseurs et pêcheurs notamment
se méfiaient de lui.

Plaque de garde
C’était l’homme de l’information officielle,
celui par qui toute nouvelle transitait, le représentant
de l’autorité communale qui
le faisait craindre et respecter. Sa nomination était validée
par serment devant
le notariat du canton.

Au cours de sa ronde, il s’arrêtait en différents points de la commune, en prévenant les habitants par un roulement de tambour puis en criant :
« Avis à la population…». Il annonçait alors
les informations à grands cris. Un nouveau roulement signalait la fin de la lecture.
Sa fonction a bien régressé dans les petits villages et s’est transformée en celle de gardien de police municipale, dans les localités plus importantes.
 
Le cantonnier municipal
 
Les grands chemins furent d’abord entretenus aux frais
de ceux qui s'en servaient ou des propriétaires riverains, puis par les paysans au titre de la corvée. En 1764, les routes sont divisées en cantons de village à village, d’où le nom de cantonnier.
Avec sa brouette, sa serfouette, sa pelle, sa faux et sa serpe,
il travaille seul pour casser des cailloux, curer les fossés, tondre l’herbe des bas-côtés, débroussailler les haies vives, combler les ornières. Il besogne en équipe (ci-contre) seulement dans les communes importantes.
 
 

Route empierrée
Au milieu du XIX° siècle,
les routes n'étaient alors que des chemins de pierres nécessitant de nombreuses réparations.
Dans les années 1950, les routes de campagne n’étaient pas encore goudronnées...

Abri de cantonnier
...en promenade,
l'été, nous nous
y amusions en toute
liberté
, parmi de nombreuses sauterelles qui sautaient au soleil, sans prendre
le risque d’être écrasées
par une automobile !
Le cantonnier deviendra agent des Ponts et Chaussées puis agent d’exploitation des TPE.
Aujourd’hui, les hommes de la route travaillent en équipe, rapidement, harcelés par des machines qui sentent le gas-oil et le goudron…

Sur la route de Louviers...Il y avait un cantonnier...Qui cassait des tas d’cailloux…

Sur la route de Louviers...