Trompes de chasse ONF |
Arbres remarquables ou simplement beaux |
Il
n'est pas un site de forêt qui n'ait sa signifiance, pas une
clairière, pas un fourré qui ne présente des
analogies avec Les
arbres émergent de la forêt comme des célébrités
se distinguent de la société des hommes, ou s'épanouissent
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à un dieu : chêne Jupiter en
forêt de Fontainebleau - à un monarque : frêne de l'empereur en forêt de Compiègne - à un seigneur : le beau seigneur de la forêt de Crécy |
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à un homme illustre : tilleuls de
Sully, ministre d'Henri IV - à la Vierge : chêne d'Allouville-Bellefosse en Seine-Maritime - à des saints : chêne St Jean de Compiègne. |
L'arbre
peut se distinguer
par ses caractéristiques physiques
: hauteur, longévité, volume, forme... Les forestiers ont aussi l'habitude de faire présider une forêt par son arbre le plus beau (sapin président dans le Jura). L'arbre peut aussi maintenir un souvenir glorieux (chêne Marengo à la Malmaison) ...ou historique (chêne du roi de Rome en forêt de Retz). |
Ce séquoia géant (Sequoiadendron giganteum) de Californie est considéré comme l'arbre le plus imposant du monde. Son volume atteint 1400 m3, sa masse 1200 t et sa hauteur 83 m. |
De tous temps les formes rares et originales de certains arbres ont fasciné. |
Les Landes ne possèdent pas seulement des pins maritimes : on y rencontre par exemple cet orme de Sibérie pluricentenaire, classé "arbre remarquable de France". Il croît dans le parc du château de Fondat à Saint-Justin |
Les arbres aux troncs les plus gros sont des baobabs d'Afrique (Adansonia digitata). Ils sont très fortement renflés à la base (le caudex) d'où leur appellation d'arbre-bouteille. Leur bois mou est gorgé d'eau, en prévision des périodes de sécheresse. |
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En haut et à droite, l'arbre le plus haut du monde, découvert en 2006 et appelé Hyperion, dépasse 115 m, dans le Redwood National Park toujours en Californie |
Hyperion est un séquoia géant à feuilles d'if ou séquoia toujours vert (Sequoia sempervirens), dont l'emplacement exact n'est connu que d'une poignée de personnes... bien qu'il doive se voir de loin ! |
Cette immense colonie clonale* de peupliers faux-trembles s'étend sur 44 ha, dans l'Utah (USA).
Elle est considérée comme l'organisme vivant le plus lourd avec ses 40 000 troncs tous reliés entre eux et une masse estimée à 6 000 tonnes... |
Ces deux vénérables oliviers espagnols se trouvaient sur le tracé d'une nouvelle autoroute. Comme de nombreux congénères, ils ont été transplantés en France qui en avait perdu (gel de 1956), puis taillés façon bonsaï. |
* Une colonie clonale est un ensemble d'individus (plantes, champignons ou bactéries) provenant de la multiplication végétative du même ancêtre et par là génétiquement identiques et rassemblés dans un même lieu, à l'instar d'une colonie humaine réunie dans un territoire lointain. |
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Bien dégagé de toute concurrence végétale, ce cèdre du Liban a pu exprimer toute sa vigueur et son élégance à Sassenage (38). L'équilibre de la structure inspire le calme et la sérénité. |
Le magnolia de Soulange de l'Abbaye de Trois-Fontaines constitue une vraie merveille de la nature, avec ses 500 m3 de volume de houppier, en particulier au printemps lors de sa floraison. |
Jusqu'ici, le plus vieil arbre vivant était un pin Bristlecone (Pinus longaeva) baptisé Mathusalem, situé à 3050 m d'altitude dans les White Mountains de Californie, mais dont la localisation précise est tenue secrète. Son âge a été déterminé précisément à 4773 ans par dendrochronologie. |
Le doyen des arbres sur Terre pourrait être un épicéa commun (Picea abies) découvert par des forestiers suédois en 2008, dans un bosquet d'arbres minuscules toujours vivants. L'âge de l'un d'entre eux, évalué au carbone 14, atteindrait 7890 ans... alors qu'il mesure à peine 2 m de hauteur. |
Ci-dessus, un épicéa de la même espèce, mais grandeur nature. |
En France, le chêne d'Allouville-Bellefosse, probablement contemporain de Charlemagne, renferme une chapelle et une cellule ermitale au-dessus. |
Photo de famille devant une énorme grume |
Arbre et Généalogie |
Les forêts et le réchauffement climatique Les conséquences de l'augmentation des températures sur le milieu sylvestre demeurent très incertaines, notamment l'évolution des ravageurs et pathogènes forestiers, la perturbation des cycles biologiques des arbres, l'inadaptation des espèces locales aux nouvelles conditions climatiques... La durabilité de nos ressources forestières ne sera-t-elle pas remise en cause ? Le réseau Reinfforce permet d'anticiper les scénarios climatiques européens de la fin du siècle. |
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