Général de Division sous la III° République |
L’un
de mes arrière-grand-oncles, Jérôme CALLET, a vu
le jour à Auxonne (Côte d’Or) le 22.8.1835. C'est
le frère
de CALLET Emile François Louis (mon sosa n° 6 dans l’ascendance CHAPUIS). Il s’est distingué sur le plan militaire. |
Peinture sur toile représentant mon aïeul (Musée d'Auxonne) |
Jérôme CALLET - saint-cyrien de la 38°-39° promotion Crimée-Sébastopol (1854-1856) - a notamment commandé : - la 29° Brigade d’Infanterie à Mâcon comme général de brigade - la 10° Division d’Infanterie du 31.3.1896 au 19.5.1899 comme général de division. Le 21.8.1900, il a reçu la distinction de Grand Officier de la Légion d’Honneur. Avec l’autorisation délivrée le 4.9.1897 par le ministre de la guerre, il a épousé à l’âge de 62 ans, Geneviève Léonie BERTIN, le 28 octobre suivant à Paris (16°). Il s’est éteint 21 ans plus tard, à Nice le 25.7.1918, à l’âge de 83 ans. Son acte de décès a été établi sur la déclaration de : - Georges DOMENECH de Cellès, intendant militaire du Cadre de Réserve, commandeur de la Légion d’Honneur - François GOIRAN, général de division, ministre de la guerre en 1911, maire de Nice de 1912 à 1919, Grand Officier de la Légion d’Honneur. --------- A droite, plaque de Grand Officier de la Légion d’Honneur |
Soldat de 1ère classe d’infanterie de ligne pendant la guerre franco-prussienne de 1870-71 |
Auxonne
n'aurait pas la renommée historique d'aujourd'hui si, un certain
jour de juin 1788, un jeune Lieutenant en Second du Régiment de la FÈRE n'était arrivé à l'Ecole d'Artillerie d'Auxonne. Il s'appelait Napoléon Bonaparte. Le musée Bonaparte - tel est son nom - évoque le séjour de cet officier à l'Ecole d'Artillerie d'Auxonne au moment de la Révolution de 1789 et l'histoire du Premier et du Second Empire. |
Insigne de la 10° Division FFI |
L’infanterie
est l'ensemble des unités militaires devant combattre à pied, le soldat étant appelé fantassin. En ce qui concerne Jérôme CALLET : - La 29° Brigade d’Infanterie stationnée à Mâcon appartenait à la 15° Division d’Infanterie de Dijon. - La 10° Division d’Infanterie a été reconstituée en octobre 1944 dans la région de Nevers, à partir des forces FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) de la région parisienne, puis intégrée à la 1ère armée du général de Lattre de Tassigny. Le képi fut introduit dans l'armée française à partir de 1861 où il remplaça le shako. |
Képi actuel de général de division |
L’ordre
national de la Légion d’honneur C’est l'institution chargée de décerner la plus haute décoration honorifique française. Elle a été instituée le 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparte. Depuis ses origines, elle récompense les "mérites éminents", militaires ou civils, rendus à la Nation. La Légion d’honneur porta plusieurs fois un qualificatif attaché au régime qui la décerne : ordre « impérial » sous Napoléon Ier, puis sous Napoléon III, ordre « royal » sous Louis XVIII et Charles X. Elle ne porte pas d’autres qualificatifs que « national » sous les diverses républiques. Mais elle est toujours appelée par tous « la Légion d’honneur » comme si le qualificatif accolé au terme "ordre" était sans grande importance.
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Croix d’officier de la Légion d’Honneur |
L'insigne
de la Légion d'honneur est une étoile
à 5 rayons doubles, émaillée de blanc et surmontée d'une couronne de chêne et de laurier. Le centre de l'étoile présente un médaillon avec l'effigie de la République, entourée d'un cercle bleu portant les mots : "République Française" et "1870", date à laquelle l'effigie de Napoléon est remplacée par celle de la République. Au revers, le médaillon porte le drapeau et l'étendard, entouré de la devise "Honneur et Patrie'' et la date de création de l'Ordre (29 floréal an X). L'insigne est suspendu à un ruban en moire rouge, reprenant la couleur du ruban de l'Ordre de Saint-Louis. Il comporte une rosette pour les Officiers. La plaque de Grand Officier - illustrée ci-dessus - complète la croix d'Officier. C’est une étoile diamantée tout argent, portée sur le côté droit de la poitrine. |