parente

Liens de parenté
Effectuer des recherches généalogiques consiste à retrouver des individus ayant des liens de parenté
et à déterminer la nature de ces liens. Outre les liens classiques : parents, enfants, grands-parents,
oncles, cousins...il faut s'intéresser aux degrés de parenté.
En effet, lors d'unions, on peut trouver des mentions de dispenses de consanguinité (parenté proche entre deux conjoints)
établies par l'Eglise. La question de la consanguinité était connue sur le bout des doigts par tous nos ancêtres qui vivaient
dans des villages reculés où il était parfois bien difficile de trouver un conjoint qui ne vous soit pas apparenté à un degré proche ou éloigné. Le degré de parenté représente le nombre de générations existant entre un individu et les membres de sa famille.

Ainsi, sont parents :
- au premier degré : les enfants d'une personne donnée et elle-même ou la personne et ses parents.
- au deuxième degré : les petits-enfants et leurs grands-parents. Les frères et sœurs sont aussi parents à ce même degré.
- au troisième degré, nous trouvons les arrière-grands-parents de la personne, ses oncles et tantes ou ses neveux et nièces.
- au quatrième degré, se trouvent les cousins et cousines germains de la personne.

Le degré de parenté ne se mesure pas de la même manière en droit civil et en droit canon :

En droit civil (ou successoral) le degré de parenté
constate le nombre d'intermédiaires séparant deux personnes en remontant à l'ancêtre commun
puis en redescendant jusqu'à l'autre.
En droit canon (celui de l’Eglise), on compte
le nombre de générations entre la personne
et l'ancêtre commun.
Dans notre exemple, Louis (n° 1) représente l’ancêtre
commun à toutes ces personnes.
Ainsi, entre Yves et Marc, nous comptons 4 degrés en passant par Ollivier, Louis et Jean. Pierre et Philippe sont aussi cousins au 4° degré,
avec Louis, Ollivier et Yves comme intermédiaires.

En reprenant la même famille, Joseph et Albert sont parents
au 4° degré, c'est-à-dire qu'ils sont arrière-petits-cousins.
Ils descendent en effet tous les deux de Louis, leur ancêtre
à la 4° génération (alors qu’en droit civil, ils sont cousins
au 8° degré). Pierre et Yves sont cousins du 1er au 2° degré
.
Monsieur Lamère a épousé Mademoiselle Lepère.
De ce mariage, est né un fils aux yeux pers (couleur intermédiaire entre le vert et le bleu). Monsieur est le père,
Madame est la mère. Les deux font la paire.
Le père, quoique père, est resté Lamère, mais la mère, avant d'être Lamère était Lepère. Le père est donc le père sans être Lepère, puisqu'il est Lamère et la mère est Lamère, bien que née Lepère. Aucun des deux n'est maire. N'étant ni le maire
ni la mère, le père ne commet donc pas d'impair en signant Lamère.
Le fils aux yeux pers de Lepère deviendra maire. Il sera le maire Lamère, aux yeux pers, fils de Monsieur Lamère, son père,
et de Mademoiselle Lepère, sa mère.
La mère du maire meurt et Lamère, père du maire, la perd. Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère, vient du bord de la mer, et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils. Les amis du maire, venus pour la mère,
cherchent les Lamère, ne trouvent que le maire et Lepère, père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s'y perd !

(texte trouvé dans un vieil almanach)