Fontanes...en Lozère
Depuis le 1.1.2016, la commune est associée à celle de Naussac, sous la dénominationn Naussac-Fontanes.
Situation
Aperçu historique
Le village

Conte du Raton et de la Ratonne
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L'Ancien Gévaudan s'appela la Lozère
le 5.2.1790, du nom de la chaîne la plus élevée
du territoire gabale, mais il était déjà dénommé Lesorae Mons par Pline l'Ancien il y a 2000 ans, grâce aux belles lauzes que d'intrépides couvreurs ont taillées et posées avec adresse sur tant
de logis lozériens. A la Révolution, on avait également proposé Département des sources 
car, avec ses 737 cours d'eau, il ne reçoit
aucune goutte des régions voisines.
La Lozère est le département français dont l'altitude moyenne (1000 m) est la plus élevée : plus exactement, l'altitude des chefs-lieux de ses 185 communes avoisine les 900 m. Cette altitude expliquerait, selon certains étymologistes, l'appellation de la tribu gauloise des Gabales
(Gabali), « habitants des montagnes »
(racine celtique gab=lieu élevé).

C'est aux confins de ce département, en limite de la Hte-Loire
et de l'Ardèche, au nord-ouest de Langogne,
que se cache le petit village de FONTANES,
Sur le plan du relief, il se situe à l'extrémité sud-est du plateau
granitique de la Margeride, sur la rive gauche du haut Allier,
juste au-dessus du lac de Naussac. Il regroupe les hameaux
de Sinzelles, Chaussenilles, Chabanettes et Faveyrolles.

Sur le plan humain, si la densité moyenne du département avoisine seulement 14 hab/km², la moitié de la population vit sur 92% du territoire consacrés aux grands espaces où la densité tombe à
moins de 8 hab/km²…Quant à notre village, il est peuplé aujourd'hui
d'une centaine d'habitants seulement.


Reliefs arrondis du Mont Lozère (1699 m au Signal de Finiels)



Rude hiver lozérien...

Le personnage central de ce roman séjourne en Bretagne, berceau de sa famille maternelle,
mais il ne peut s'empêcher d'évoquer la Lozère, terre d'origine de son père.

" Il foulait à pleines jambes cette terre qui était aussi celle de ses ancêtres et qu'il aimait. Mais ses pensées repartaient sans cesse vers l'autre terre, celle qui lui collait à la peau avec ses mystères et ses secrets...Malgré lui, il parcourait les étendues désertiques des causses et revoyait la beauté sauvage des gorges du Tarn. Il foulait les neiges du Lozère
et sentait le parfum des fleurs de l'Aubrac...Bref, même en Bretagne, il était en Lozère. C'était un attachement viscéral
qu'il aurait été bien en peine d'expliquer : il l'aimait et voulait y vivre, voilà tout ! "

Sidonie des Bastides (Marie de Palet)