Les versets de l'Ecclésiaste
nous donnent à contempler l'immuabilité du cosmos
dans sa course, et la précarité
de l'homme qui passe :
"Vanité des vanités, tout est vanité !
Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous
le soleil ?
Une génération s'en va, une génération
arrive, et la terre subsiste toujours..." (chap.1)
et aux chap.11 et 12 :
"Réjouis-toi, jeune homme, dans ton adolescence, et
sois heureux aux jours de ta jeunesse. Suis les sentiers de ton coeur
et les désirs de tes yeux ! Mais sache que pour tout
cela, Dieu t'appellera au jugement (...) Souviens-toi de ton
Créateur, aux jours de ta jeunesse, avant que s'obscurcissent
le soleil et la lumière (...) au jour où se courbent les
hommes vigoureux; où les femmes, l'une après l'autre,
cessent de moudre (...) lorsque l'homme s'en va vers sa maison
d'éternité (...) que la poussière
retourne à la terre comme elle en vint, et le souffle à
Dieu qui l'a donné.
Vanités des vanités, tout est vanité !
"