St Clément de Valorgue |
Armoiries de St Clément La Vierge qui avait tué son curé Lors de la mise en place de la statue devant l'église de St Clément de Valorgue (à gauche), une fausse manoeuvre l'avait déséquilibrée et, en voulant sauver un enfant qui se trouvait là, le prêtre y avait perdu la vie... |
Jadis, l'église de St Clément de Valorgue ne possédait pas de clocher. Celui-ci a été bâti par étapes successives. |
Saint Clément de Valorgue s’est appelé d’abord St Clément jusque vers 1945 puis St Clément d’Ambert jusque vers 1960 puis enfin Saint Clément de Valorgue. Selon Mr Clémet, "historien de St Anthème", Vallorgue viendrait de Vallée Longue, d’où son orthographe avec deux "l". En effet, la vallée de l’Ance où se trouve St Clément est une vallée étroite qui part du Col des Supeyres dans les Hautes Chaumes pour atteindre Usson-en-Forez et la Haute-Loire. Cette vallée est orientée du nord au sud, ensoleillée et protégée de la bise (vent du nord ), d’où sans doute l’absence de brouillard. Il existe également une autre explication : Vallorgue pourait aussi venir de Vallée des Orgues en référence aux orgues basaltiques de Montpeloux sur la commune de Saillant. |
Eglisolles |
L'ancienne église paroissiale d'Eglisolles, de style roman, a été bâtie vers le XI° siècle puis a subi une transformation complète au cours des XV° et XVI° siècles |
.Le lieu d’Eglisolles a pour étymologie latine le mot « ecclesiola », petite église, en patois local « icholas ». L’ancien cimetière entourant l’église fut désaffectévers la fin du XIX°. Sur cet emplacement, fut construite l'église actuelle dont la tour du clocher fut élevée par des maçons venus de la Creuse. L’histoire paroissiale mentionne l’abbé Jean CHATAING, chantre local qui vécut de 1871 à 1941. C’est aussi un écrivain régional oublié qui fit publier un vocabulaire français-patois sur la vallée supérieure de l’Ance. |
L'actuelle église St Hippolyte |
La chapelle St Léger, située au village des Planches, a fait l’objet d’un pèlerinage au moins depuis le XVII°, grâce à sa fontaine miraculeuse. D’abord petit sanctuaire, elle devint la chapelle actuelle fin XIX°. Le pèlerinage annuel, abandonné peu à peu au début du XX°, reprit en 1914-1918, de nombreuses familles mettant leurs militaires mobilisés au front sous la protection de St Léger. Nouvel abandon vers 1920 puis nouvel essor durant la période d’occupation : ainsi, les prisonniers de guerre retenus en Allemagne, rentrèrent tous dans leur famille en 1945. |
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