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	Situation et Appellation Une barrière - Le sommet Un ancien glacier	Un climat montagnard La lande	*La forêt*	La prairie Les tourbières Les névés	Fourme, jasseries et burons

Les Monts du FOREZ

Situation géographique et appellation
La montagne forézienne s'étire au-dessus de St Anthème, sur une quarantaine de km, jusqu'à Noirétable, entre la plaine auvergnate du Livradois, autour d'Ambert, et la plaine ligérienne du Forez, autour de Feurs. Précisément, la région de Feurs
ou Feurais aurait donné son nom à ce massif qui a longtemps dissimulé sa réalité et son emplacement
sous l'homonyme d'un nom commun, la forêt...
le nom de la ville de Feurs provenant de forum (Forum Segusiavarum, capitale de la tribu romaine des Ségusiaves).
Le Livradois-Forez est le siège d'une richesse écologique remarquable.
La qualité de ce patrimoine de niveau national, voire international, a justifié le classement en parc naturel régional.

Une véritable barrière
Cette masse montagneuse est restée difficilement franchissable (cols du Béal 1390 m, celui des Supeyres 1346 m) au point d'avoir constitué une frontière politique (entre les provinces d'Auvergne et du Forez-Lyonnais),
linguistique et culturelle (entre pays d'oc et franco-provençal) parmi les plus permanentes.
Elle barre l'horizon du nord au sud, de manière continue.

Les Monts du Forez culminent à *Pierre-sur-Haute* (1640m), altitude bien supérieure à celle de la montagne du Puy de Dôme (1465 m). Il n'y a pas si longtemps, une croix de fer y était érigée sur un socle en granit, portant l'inscription : Passant vers cette pierre, Au pied de cette croix, Fais un mot de prière : Dieu entendra ta voix.	Les parties sommitales	Une base militaire de l'OTAN y dresse maintenant ses pylônes et ses radars... Les zones déboisées du sommet évoquent les Hautes Chaumes vosgiennes. Ce sont de vastes étendues de landes désolées sur près de 10 000 ha, à la topographie moutonnée et austère.
Un ancien glacier A l'ère quaternaire, il occupait la zone dépassant 1300 m, à l'exception de quelques sommets, bien reconnaissables à l'abondance de rochers qui ont été débités par le gel et qui sont étalés sur les versants en vastes tabliers au milieu de la lande. Sur le plateau, on observe le surcreusement de très nombreuses cuvettes, aujourd'hui envahies par les tourbières. Il y a environ 12 000 ans, le glacier s'est retiré, laissant de belles vallées en auge.