Chanson Poème |
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Les scieurs de long |
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Chant populaire du Nivernais |
Poème |
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Comme un vol de moineaux délaissant leurs hameaux, De la vallée de l' Ance aux confins des Pradeaux, Mariés, célibataires partaient chaque année, Les semailles emblavées, les récoltes rentrées. Ils allaient pour abattre les arbres centenaires Que le Morvan nourrit dans ses terres calcaires, Et les haches et scies fixées sur leurs épaules Déjà faisaient trembler et les hètres et les saules. Levés dès les aurores et le soir couchés tard, Ils dormaient sur la paille, se nourissant de lard, De soupe et de pain noir en guise de brioche. A la Saint-Jean d'été, quelques écus en poche, Ils rangeaient leurs outils, regagnaient leurs maisons, Non pour s'y prélasser, mais pour les fenaisons… -------- |
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Refrain |
Scions, Scions, Scions, Scions, |
scions, scions de la planch' |
1) Rien n'est aussi zaimab' Fanfru, cancru, fanfru laïla, Rien n'est aussi zaimab' Que les scieurs de long. |
2) Ils vous scient des planches, Fanfru, cancru, fanfru laïla, Ils vous scient des planches, Tout le lon...ong du jour. |
3) Et aussi des grand'lattes, Fanfru, cancru, fanfru laïla, Et aussi des grand'lattes, Pour couvrir les maisons. |
4) Tant qu'ils sont sur la bille, Fanfru, cancru, fanfru laïla, Tant qu'ils sont sur la bille, Ils sci'nt des chevrons. |
5) Aussi de la membrure, De tout échantillon. |
6) V'là la St Jean qu'arrive, Les écus rouleront. |
7) Nous irons voir nos femmes, Les ceux qui en auront. |
8) Y a plus que l'petit Pierre, Mais nous le mari'rons. |
9) Avec la fille du maître, Qui est z'ici présent. |
10) Nous irons à la noce, Comme tous les parents. |
11) L'an d'après sur la bille, Joueront les p'tits enfants. |
12) Car rien n'est si aimable, Que les scieurs de long. |
![]() L'illustrateur a ignoré que le sciage en long se pratiquait dans l'autre sens... |
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Scieurs de long rencontrés dans ma généalogie |
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